Jennifer Ayache n’a rien à prouver. Chanteuse/auteur/compositeur de Superbus, groupe pop rock encensé par la critique et adulé du grand public, cette artiste précoce a multiplié les triomphes (1,3millions d’albums vendus).
Elle aurait pu continuer sur sa lancée, mais elle a préféré la radicalité : tout reprendre à zéro, en solo.
Et le choc que va provoquer cet ovni qu’est « +001 » va être à la hauteur de son audace, de son nouveau groove. Que les fans de Jenn soient rassurés : son album solo ne renie rien de sa glorieuse carrière. Mais il marque un saut dans l’inconnu, une réelle et excitante prise de risque ainsi que l’introduction d’un son nouveau.
Un soir d’écriture, c’est le déclic : les mots se bousculent sur la feuille blanche, les rimes s’enchainent. L’idée d’une cassure, d’une expérience, d’une nouvelle vision. L’idée d’un disque aux sonorités urbaines conçue par une chanteuse qui peut aussi bien être inspirée par Beyoncé que par Rammstein, et qui n’a pas peur d’explorer des territoires musicaux nouveaux. D’un grand éclectisme musical, Jenn a voulu sortir de sa case, expérimenter, mais aussi s’amuser. Deux invités sont venus sur deux titres: Mat Bastard, le chanteur de Skip The Use et Tito Prince, jeune MC encore peu connu, apprécié des connaisseurs.
Alors, « +001 », nouveau départ ou suite logique ?
« J’ai envie d’amener vers d’autres horizons le public qui a grandi avec moi.».
Un disque d’amour, donc. Amour de la musique, amour du risque, amour du travail bien fait, avec des mélodies puissantes et un groove qui transcende les genres. Urbain ? Rock ? Jenn Ayache n’a plus besoin d’étiquette : cet album, c’est elle, tout simplement.
Une mise à nu qui ne risque pas de passer inaperçue.